OpenAI avait déjà envisagé l’achat de la jeune entreprise, Figure AI. Aujourd’hui, cette dernière voit sa valorisation atteindre les 2 milliards de dollars avec l’entrée de Jeff Bezos et Nvidia dans son capital. Son premier androïde promet d’être polyvalent et adaptable à divers emplois.
Figure AI a franchi un nouveau cap dans son financement, attirant les principaux investisseurs à ses côtés. Moins d’un an après une collecte de fonds de 70 millions de dollars, la entreprise basée en Californie a annoncé un nouvel apport financier de 695 millions de dollars pour l’amélioration de son androïde. Nvidia et le fonds de placement de Jeff Bezos ont contribué respectivement avec 50 millions et 100 millions de dollars.
Microsoft se situe en deuxième position avec un placement de 95 millions de dollars, suivi par un fonds d’investissement d’Amazon avec 50 millions de dollars. Intel participe également à l’aventure avec 25 millions de dollars.
Figure AI mise sur l’intelligence artificielle pour propulser son androïde sur le marché. La entreprise vise à proposer un androïde capable d’accomplir des tâches variées et de véritablement rivaliser avec les humains dans certaines fonctions.
Alors que des entreprises comme Boston Dynamics et Amazon Robotics ont déjà prouvé leur savoir-faire dans le domaine des automates, le marché des androïdes à usage général reste encore à explorer. Tesla et Amazon investissent également dans ce domaine, mais les défis demeurent en termes de vitesse, de manipulation d’objets et d’autonomie des automates.
Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, l’androïde pourrait bien devenir un allié de premier choix pour de nombreuses entreprises. Figure AI affirme avoir mobilisé une soixantaine de spécialistes pour concevoir son premier androïde, le “Figure 1”, destiné à diverses applications commerciales.
La collaboration entre les androïdes et les humains est au cœur des priorités des entreprises comme Amazon et Ford. Les premiers contrats commencent à apparaître pour ces automates prometteurs, qui pourraient révolutionner le monde du travail.