L’intelligence artificielle au service de SAP
L’intelligence artificielle au service de SAP
La décision de remplacer 8000 employés par des intelligences artificielles chez SAP a provoqué une réaction positive en bourse, démontrant l’impact significatif de l’IA sur l’entreprise.
La transition vers une utilisation accrue de l’IA pour améliorer la productivité des employés est au cœur de la stratégie de SAP. Bien que cette démarche puisse soulever des interrogations sur l’avenir des postes humains à l’ère numérique, l’entreprise assure que les fonctions seront redistribuées de manière à favoriser une collaboration plus étroite entre les employés et l’IA.
Investissement important dans l’IA
SAP a alloué plus de 2 milliards d’euros à ce projet novateur afin de renforcer ses programmes d’IA. L’entreprise envisage de reconvertir certains employés ayant des compétences en IA tout en remplaçant d’autres postes par des programmes spécifiques basés sur l’intelligence artificielle.
« Des ajustements pertinents sont en cours et l’entreprise se réorganise pour s’adapter à l’ère de l’intelligence artificielle », a déclaré Jürgen Molnar, stratège en investissement.
Actuellement, SAP se familiarise déjà avec l’IA, en testant notamment l’utilisation de ChatGPT pour certaines missions. L’entreprise prévoit également d’intégrer l’IA d’OpenAI dans ses divers produits.
Réussite de l’investissement pour SAP
Les dirigeants de SAP ont annoncé fièrement une hausse de 7 % en bourse, dépassant largement les prévisions des analystes financiers. Cette augmentation s’accompagne d’une croissance des revenus des offres cloud, passant de 24 à 27 % en 2024, soit une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente. Cette activité connaissait déjà une croissance de 23 % auparavant.
L’entreprise demeure très optimiste pour la nouvelle année, les analystes prévoyant des bénéfices en hausse de 17 à 21 % grâce à l’intégration croissante de l’intelligence artificielle.
« Nous avons tenu notre promesse et réalisé une croissance à deux chiffres du bénéfice d’exploitation non-IFRS malgré un environnement macroéconomique défavorable », a déclaré Dominik Asam, directeur financier de SAP.
Source : lebigdata.fr