La semaine dernière, la société française Mistral AI a lancé une application pour smartphones qui permet d’accéder à son robot conversationnel, “Le Chat”. Cet outil vient rivaliser avec des intelligences artificielles reconnues comme ChatGPT, DeepSeek, et d’autres. Mais face à ces avancées technologiques, une question demeure : ces IA peuvent-elles réellement tout dire ?

L’intelligence artificielle face à la diversité des discours

L’intelligence artificielle, telle que DeepSeek, Le Chat, GigaChat et ChatGPT, s’appuie sur d’énormes bases de données pour fonctionner. Cependant, la nature de ces bases de données peut changer d’un pays à l’autre, ce qui influence inévitablement le design et le fonctionnement de ces IA génératives.

Les limites de la liberté d’expression des IA

Peut-on réellement faire confiance à ces intelligences artificielles pour aborder tous les sujets ? Prenons l’exemple de questions délicates sur des sujets politiquement sensibles comme l’avortement ou l’homosexualité. Par exemple, le robot russe GigaChat préfère éviter ces discussions, tandis que le robot chinois Deepseek reste silencieux sur des événements marquants, comme la répression de la place Tian’anmen.

Ces comportements soulèvent des interrogations sur le potentiel filtrage politique que subissent ces intelligences. Comment alors garantir leur indépendance et leur fiabilité ? Chris Lehane, directeur des affaires internationales d’OpenAI, soulève un point crucial : “Aussi longtemps que l’IA est construite dans une société démocratique où la loi s’applique avec des principes démocratiques, tout ira bien. C’est mon espoir.”

Conclusion

Pour une compréhension approfondie de ces enjeux, nous vous invitons à regarder le reportage présenté dans la vidéo ci-dessus.