L’horloge ChatGPT rend visible le principal défi des IA génératives
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Titre : Une horloge qui utilise des poèmes générés par ChatGPT pour indiquer l’heure crée le buzz sur les réseaux sociaux
Le designer Matt Webb a récemment dévoilé l’AI Clock, une horloge qui utilise les poèmes générés par ChatGPT, l’IA générative d’OpenAI, pour indiquer l’heure à travers une courte rime de deux lignes. Les poèmes sont générés automatiquement par le modèle de langage GPT-3. Pour mettre au point l’accessoire, Matt Webb s’est servi d’un écran simple écran e-ink et d’un Raspberry Pi, le célèbre mini-ordinateur à prix réduit.
Titre : Webb envisage de commercialiser deux versions de l’AI Clock
Le designer a reçu de nombreux messages d’internautes désireux d’acheter sa création. Il envisage donc de commercialiser deux versions de l’AI Clock. La première version sera assemblée et prête à être branchée, destinée au grand public. La seconde version sera un kit d’assemblage de l’horloge réservé aux bricoleurs et aux utilisateurs les plus débrouillards. Cette version contiendra toutes les pièces, des instructions et tout le code nécessaire au fonctionnement de l’appareil.
Titre : Coût de l’AI Clock
Le coût du prototype de l’AI Clock s’avère être de 1,80 dollar par jour, ce qui correspond au prix des requêtes continues envoyées par le biais de l’API de ChatGPT. Pour résoudre ce problème de coût, Matt Webb a décidé de passer par un service de Cloud partagé qui sera gratuit, car il partage le coût entre tout le monde. Il a aussi prévu de lancer un abonnement payant qui permet de personnaliser les poèmes générés par ChatGPT.
Titre : Les dérives des intelligences artificielles génératives
Selon Matt Webb, l’AI Clock souffre d’un défaut majeur : il arrive parfois que l’accessoire n’affiche pas la bonne heure. Toutes les quinze minutes à peu près, l’horloge prend des libertés avec l’heure pour les besoins de son poème. Ce défaut est commun à tous les chatbots animés par un modèle linguistique, de ChatGPT à Prometheus, l’IA de Microsoft Bing, en passant par Bard, le robot conversationnel de Google. Pour éviter les élans de créativité intempestifs, et les prises de liberté, Microsoft a choisi de brider Prometheus, et l’utilisateur dispose désormais de la possibilité d’ajuster la fibre créative du chatbot, en fonction des besoins du moment, par le biais de l’interface.
Titre : Les ambitions commerciales de Webb
Matt Webb a déjà résolu le problème du coût. Maintenant, il travaille à améliorer les rimes générées par ChatGPT et à corriger les erreurs de l’horloge en ajustant la programmation et la requête de départ. En attendant, il trouve plutôt amusantes les défaillances de l’horloge. Il envisage également de créer d’autres gadgets numériques basés sur l’IA et de mettre ses connaissances et ses compétences au service de projets innovants.
Source : 01net.com