Comment les universités et les écoles s’adaptent aux logiciels de chat avec ChatGPT ?
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Les écoles et universités sont confrontées aux défis posés par ChatGPT, un logiciel qui permet à quiconque de produire des textes à partir d’une question simple. Malheureusement, depuis son lancement, ChatGPT a causé de nombreux problèmes, notamment parce que les étudiants l’utilisent pour tricher. En effet, de nombreuses écoles et universités ont constaté que les étudiants pouvaient utiliser le logiciel pour obtenir des textes bien écrits, des traductions et des dissertations. Plus alarmant encore, certains ont utilisé ChatGPT pour tricher à des examens ou des devoirs à domicile, comme à l’université de Strasbourg. Cela a conduit certaines écoles à devenir plus strictes face à ces pratiques de triche.
Cependant, il est important de noter que les universités sont conscientes des limites de ChatGPT. Bien que le logiciel puisse traiter de grandes quantités de données, il ne peut pas fournir des réponses nuancées et les citations sont peu présentes pour une dissertation ou un texte de français. Par conséquent, certaines écoles ont mis en place de nouvelles mesures pour lutter contre l’utilisation de ChatGPT. Les examens surveillés sont de plus en plus répandus, et les enseignants font souvent appel à leur sens de l’observation pour repérer les fraudeurs.
Toutefois, l’utilisation de logiciels anti-plagiat est également de plus en plus répandue. Cependant, certains spécialistes affirment que ces détecteurs ne sont pas fiables à 100%. L’enjeu est donc de trouver un juste équilibre entre la lutte contre la triche et la protection de l’intégrité intellectuelle des étudiants.
Dans l’ensemble, l’arrivée de ChatGPT dans les universités et les écoles a poussé les institutions à repenser leur façon de travailler. Il est clair que l’heure est à la réflexion, et les écoles doivent être prêtes à faire face à cette «révolution technologique» tout en protégeant l’intégrité intellectuelle de leurs étudiants.
Source : mcetv.ouest-france.fr