ChatGPT anime les discussions à Sciences Po, entre fascination et questionnements
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Titre HTML: ChatGPT, la révolution silencieuse de l’enseignement supérieur?
L’utilisation de ChatGPT, un logiciel d’OpenAI, est interdite aux élèves de Sciences Po Paris depuis quelques semaines. Celia, étudiante à Sciences Po Paris, découvre ce logiciel grâce à un email de l’administration et trouve cela très bien fait mais est consciente de son importance dans leur propre réflexion. Pour Mathieu et Daphné, étudiants en première année, ils ont des avis différents sur l’utilisation de ChatGPT, Mathieu le trouvant utile pour les choses simples et la formulation de phrases, tandis que Daphné préfère produire son propre travail plutôt que de simplement poser une question. La conférence de Matthias Vicherat, directeur de Sciences Po, porte sur la paresse qui peut se développer lors de l’utilisation de ChatGPT, mais souligne également l’importance de discuter de l’implication des outils à la fois en matière de pédagogie et de recherche. Asma Mhalla se concentre sur la question de la souveraineté technologique européenne et des implications sur les termes de la fabrication de la connaissance. Cécile Badoual, Vice-présidente formation à l’Université Paris Cité, soulève la question de l’éthique et de la sensibilisation à la protection des données des étudiants et des enseignants. Dominique Boullier, professeur, critique OpenAI et souligne l’importance des tests de validation. Alain Goudey, DG adjoint en charge du numérique à l’école de commerce et de management Neoma BS, souligne l’importance d’enseigner la reconnaissance et la gestion des hallucinations de l’intelligence artificielle et positionne cet outil comme un miroir de la pensée. Finalement, ChatGPT pourrait bouleverser l’enseignement en invitant à rediscuter les modes d’évaluation, les modes de formation, la pédagogie et l’accompagnement de l’étudiant, mais l’importance de l’humain ne doit pas être oubliée.
Source : www.zdnet.fr