Les françaises méfiantes face à l’intelligence artificielle génératrice: pourquoi si peu d’exploitation de ChatGPT?
L’impact de l’intelligence artificielle générative dans le globe
L’intelligence artificielle génératrice a dernièrement suscité diverses discussions, entraînant à la fois des attentes et des appréhensions. Malgré la forte médiatisation des agents de conversation, sont-ils véritablement employés dans la vie de tous les jours ? Une étude indique que la France est parmi les pays où le recours à l’intelligence artificielle génératrice est le moins répandu.
Les évolutions technologiques à deux tranchants
Depuis le lancement de ChatGPT à la fin de l’année 2022, l’intelligence artificielle génératrice a pris une importance significative dans les débats, générant à la fois fascination et inquiétude. Les acteurs majeurs de l’industrie, comme OpenAI, ont intensifié leur progression en offrant de nouvelles fonctionnalités, certaines engendrant des risques pour la sécurité et l’économie. Cependant, ces avancées technologiques se traduisent-elles par une exploitation effective de ces solutions ? Rien n’est vraiment assuré.
Les françaises vis-à-vis de l’intelligence artificielle génératrice
D’après un sondage mené par le Centre d’Insight de la Clientèle Révèle des Perspectives du Boston Consulting Group auprès de 21 000 utilisateurs dans 21 territoires, l’intelligence artificielle génératrice est globalement reconnue. 80% des individus interrogés ont eu connaissance de ChatGPT et près d’un quart l’ont expérimenté au moins une fois. Toutefois, les disparités entre les contrées sont significatives.
En France, par exemple, 80% des interviewés connaissent le robot d’OpenAI, mais seulement 18% l’ont utilisé. Les chiffres sont semblables en Allemagne, mais bien inférieurs à ceux de nations comme l’Inde (93% de notoriété, 45% d’utilisation) ou le Maroc (80% de notoriété, 38% d’utilisation). La France se situe également parmi les territoires où les appréhensions quant à l’impact de l’intelligence artificielle génératrice sont les plus fortes : 50% des sondés se déclarent inquiets, contre 9% en Chine, 11% en Inde et 39% en Allemagne.
Les réticences au sein du marché de l’emploi
Alors que 70% des interrogés se montrent emballés par l’intégration de l’intelligence artificielle dans leur environnement professionnel, seulement 58% des travailleurs français partagent ce point de vue. D’après le Boston Consulting Group, près d’un tiers d’entre eux (31%) ont même des inquiétudes à ce sujet.
Les nations en développement témoignent globalement d’un intérêt plus prononcé pour l’intelligence artificielle génératrice, en raison notamment de la jeunesse de leur population et de leur ouverture aux nouvelles technologies. L’étude souligne que « l’inquiétude est plus élevée dans les pays où l’IA est présentée de façon négative ». Les problématiques de sûreté des données et d’éthique se placent parmi les principales inquiétudes, devant l’impact sur l’emploi, le niveau d’incertitude lié à l’IA et son influence sur l’environnement.
Alors que l’intelligence artificielle génératrice suscite encore des discussions animées, entre espoirs et appréhensions, il est essentiel de cerner les enjeux et les opportunités qu’elle offre à notre société. Malgré les réserves actuelles, de nombreuses perspectives pour améliorer la vie de tous les jours et réaliser des avancées scientifiques et artistiques sont envisageables grâce à cette technologie.
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Origine : BCG
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