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L’intelligence artificielle et les entreprises

En attendant la législation sur l’intelligence artificielle, les grandes entreprises du secteur trouvent un terrain d’entente

En attendant que la législation sur l’intelligence artificielle soit mise en place, sept des plus grandes entreprises du secteur ont trouvé un terrain d’entente lors d’une réunion à la Maison Blanche, en mettant en place plusieurs garde-fous.

L’émergence rapide de l’intelligence artificielle générative met rapidement les législateurs du monde entier au défi. L’Union européenne a réagi rapidement avec l’AI Act, un règlement régissant l’utilisation de l’IA et dont les dispositions prendront du temps à être appliquées. En attendant, l’UE et les États-Unis cherchent à se mettre d’accord sur un « Pacte sur l’intelligence artificielle » : il s’agit d’un code de bonne conduite auquel les entreprises du secteur devront s’engager, en attendant l’adoption de lois officielles.

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Lors de la réunion entre l’administration Biden et sept des principales entreprises américaines impliquées dans l’IA générative, dont OpenAI, Microsoft, Google, Meta et Amazon, la bonne volonté était présente. Le président américain a obtenu de ces sociétés des engagements volontaires visant à limiter les risques posés par cette technologie émergente.

La bonne volonté des entreprises

La principale mesure est la mise en place d’un « watermark » sur les contenus textuels, audio et vidéo générés par l’intelligence artificielle, tels que ChatGPT ou Midjourney. Ce filigrane permettra aux lecteurs, auditeurs et spectateurs de distinguer les contenus légitimes des contenus trompeurs. Sa forme exacte reste à déterminer, mais il sera intégré dans le contenu afin d’en retracer l’origine.

Il est urgent d’agir, car les premiers soubresauts de la campagne électorale américaine ont montré que l’intelligence artificielle générative serait utilisée pour tromper ou manipuler l’opinion, en particulier du côté républicain.

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La Maison Blanche affirme que ce filigrane permettra à la créativité de l’IA de s’épanouir tout en réduisant les risques de fraude et de tromperie. OpenAI s’est engagé à développer des mécanismes robustes, y compris des systèmes de filigrane et/ou de traçabilité pour les contenus audio et visuels générés. Le créateur de ChatGPT fournira des outils et des API permettant de déterminer si un contenu a été créé avec sa technologie.

De son côté, Google prévoit d’ajouter des métadonnées et d’autres techniques innovantes pour promouvoir des informations dignes de confiance, en plus du filigrane. Parmi les autres engagements pris lors de la réunion, on trouve un investissement accru dans la cybersécurité et le partage d’informations avec le reste de l’industrie pour réduire les risques liés à l’IA.

Toutes ces entreprises sont d’accord sur un point : aucune d’entre elles ne peut établir seule les règles qui régiront l’intelligence artificielle. Il s’agira donc d’un travail en collaboration avec les législateurs.

Source :
Financial Times



Source : 01net.com

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