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L’Union européenne souhaite réguler l’utilisation de l’intelligence artificielle générative en obligeant les développeurs à publier un résumé détaillé de leurs sources. Alors que les IA ne disent souvent pas d’où elles tirent leurs informations, l’UE cherche à tout transparent le corpus de ces dernières. Le projet de loi en question obligerait ainsi les développeurs d’IA génératives à publier un résumé suffisamment détaillé des documents protégés par le droit d’auteur ayant été utilisés. Ainsi, les IA génératives d’images telles que Midjourney ou les plus connues comme ChatGPT seraient concernées. Cette réglementation vise à accroître la responsabilité, la transparence et la surveillance de ces modèles.
Cependant, cette réglementation soulève également la question du droit d’auteur pour les artistes et les créateurs de contenus dont le texte a nourri ces intelligences artificielles. De nombreux artistes ont déjà contesté l’utilisation de leurs œuvres pour l’entraînement de certaines IA. Si les corpus d’entraînement sont fournis manuellement, il est facile d’en connaître les détails, mais dès lors qu’une IA sera lâchée sur le Web, cela risque d’être bien plus compliqué.
Bien que cette réglementation pour réguler l’utilisation de l’IA générative soit encore à confirmer, cela ouvre néanmoins la porte aux détenteurs de droits et incite à une rémunération juste pour les créateurs de ces corpus. Dragos Tudorache, un membre du Parlement européen, a expliqué que cette réglementation vise à accroître la transparence, la responsabilité et la surveillance de ces modèles.
Il est à noter que l’UE est un pionnier en matière de réglementation sur les travers du web et les géants de la tech. Récemment, l’UE a proposé le Digital Services Act (DSA) pour réguler le contenu en ligne, ainsi que le DMA pour donner plus de choix aux consommateurs. La version définitive de ce nouveau projet de loi devrait être discutée dans le courant de l’année. Cependant, il reste à savoir comment une telle loi pourrait être mise en application, car certains créateurs sont parfois dépassés par le fonctionnement précis de leur IA, et cela pourrait nécessiter un accompagnement particulier. En revanche, l’exemple malheureux de Tay d’IA créée par Microsoft pour apprendre de Twitter, qui est devenue raciste en moins de 24 heures, justifie l’importance de cette réglementation pour éviter les dérives de ces IA génératives.
Source : www.frandroid.com