Vers des opérations révolutionnaires : les avancées fulgurantes de l’IA générative et de ChatGPT ouvrent la voie à un futur autonome d’ici deux ans !

Nous sommes à l’aube de la révolution de l’IA. ChatGPT et d’autres grands modèles de langage (LLM) permettent d’interagir directement avec l’IA dans plusieurs cas d’utilisation courants. Pour la première fois, la plupart des consommateurs constatent que l’IA peut changer le monde. Même si de nombreux cas d’utilisation de l’IA générative sont nouveaux, cela fait des années qu’elle contribue largement à alimenter la partie dorsale de l’internet pour les consommateurs.

Grâce à ce que l’on appelle l’AIOps, ou l’IA que l’on utilise pour améliorer les opérations informatiques, les équipes informatiques peuvent optimiser le fonctionnement des sites web, des applications, des bases de données et de l’infrastructure, y compris les réseaux sous-jacents. En pratique, l’IA identifie l’origine des pannes ou des problèmes de performance pour permettre aux équipes informatiques d’y remédier. Par exemple, l’IA peut déjà analyser la cause première des problèmes en examinant les journaux et les indicateurs.

On constate également que, progressivement, l’IA est de plus en plus intégrée aux stratégies d’atténuation visant à corriger les problèmes affectant les environnements informatiques, au fur et à mesure qu’ils se produisent. Jusqu’à présent, ces capacités de l’IA appliquées aux opérations informatiques sont élaborées sur des petits modèles de langage sur mesure entraînés à répondre à des besoins spécifiques, à savoir l’identification et la résolution de problèmes informatiques.

Toutefois, avec l’avènement de grands modèles de langage comme ChatGPT, la communauté des spécialistes des technologies se rend compte qu’il existe des cas d’utilisation uniques allant au-delà des usages les plus courants pour les consommateurs, consistant notamment à créer des contenus ou à répondre à des questions. Le modèle Codex d’OpenAI est entraîné sur des milliards de lignes de code et maîtriserait des douzaines de langages de programmation. GitHub® a également lancé le système Copilot qui est basé sur le modèle Codex d’OpenAI et peut créer du code en écoutant des invites en langage naturel, puis détecter des erreurs tout en suggérant des recommandations pour les résoudre. Les analystes de Forrester® prévoient également que l’IA pourra effectuer d’autres tâches de génie logiciel, comme la génération de tests.

Plus que jamais, les opérations autonomes, durant lesquelles l’IA et l’apprentissage automatique (AA) peuvent se charger entièrement des tâches de prévision et de prise de décision à la place des équipes informatiques pour garantir le bon fonctionnement des environnements informatiques, deviennent une réalité.

Lorsque l’IA assure la gestion d’environnements informatiques de plus en plus complexes, notamment de plusieurs réseaux, applications, bases de données, infrastructures, etc., l’avenir semble bien évidemment exaltant, mais également inquiétant. Puisque les opérations autonomes vont soulager les membres des équipes informatiques d’un énorme fardeau, la question que l’on se pose alors souvent est de savoir si ces personnes vont garder leur emploi.

Cette préoccupation est certes compréhensible mais erronée, et ce, pour deux raisons. Tout d’abord, les entreprises rencontrent déjà des difficultés à engager suffisamment d’effectifs pour gérer des environnements de plus en plus complexes. Ces environnements vont devenir de plus en plus compliqués et de nombreux professionnels des technologies citent l’accélération de l’informatique hybride à l’origine de cette complexité accrue.

Ensuite, pour les équipes informatiques surmenées, les opérations autonomes ne remplaceront que les tâches simples et sans intérêt, plutôt que leur emploi. Tout comme la presse à imprimer a soulagé la tâche des scribes chargés de copier des manuscrits à la main, pour leur permettre de se consacrer à leurs propres écrits, les opérations autonomes vont libérer les professionnels de l’informatique qui pourront ainsi innover et créer de nouveaux produits en bénéficiant ainsi de nouvelles expériences professionnelles gratifiantes. Elles leur donneront également l’opportunité de mettre en œuvre l’énorme potentiel non exploité en raison des responsabilités sans fin consistant à respecter leurs contrats de niveau de service (ou contrats SLA).

Alors, en quoi consisteront les opérations autonomes ? Grâce à une combinaison de modèles sur mesure dédiés aux opérations informatiques et aux nouvelles capacités extraordinaires des grands modèles de langage, les opérations autonomes sembleront très « normales ». Alors que beaucoup d’entre nous perçoivent l’avenir avec l’IA comme un univers de science-fiction, avec un orbe flottant doté d’une conscience et aux connaissances infinies, qui répond aux questions des développeurs liées à l’informatique, les interactions avec l’IA des opérations autonomes auront lieu via des processus que l’on utilise déjà quotidiennement.

Préparons-nous à converser directement avec vos systèmes d’observabilité optimisés par l’IA via Microsoft Teams® ou Slack® pour transmettre nos demandes en langage simple. Les professionnels de l’informatique communiqueront tout simplement leurs contrats SLA et leurs exigences opérationnelles via un message simple et la plateforme d’IA les exécutera automatiquement. Cela permet de libérer du temps pour les professionnels des technologies et d’assurer la cohérence des produits et services de l’entreprise en termes de qualité et de livraison.

Les avantages des opérations autonomes ne s’arrêtent pas à la gestion de l’environnement informatique. Après avoir exécuté des tâches de surveillance et de correction d’erreurs sur la pile technologique, l’IA en arrière-plan peut également générer des rapports d’informations sur ces tâches. Elle peut ainsi créer des présentations destinées au conseil d’administration ou aux clients pour leur présenter les performances de l’environnement et indiquer que l’entreprise respecte ses contrats SLA.

Puisque les opérations autonomes permettent de converser en langage simple de manière interactive, je pense réellement qu’elles feront partie de notre quotidien d’ici deux ans. Grâce à la puissance de l’IA générative, les utilisateurs peuvent saisir du texte brut et recevoir le contenu dont ils ont besoin, à savoir des rapports, des lignes de code ou une analyse des anomalies. C’est le changement de paradigme que le secteur attend depuis longtemps.

Voici quelques exemples d’utilisation des opérations autonomes. SentinelOne® a récemment lancé une nouvelle plateforme de détection des menaces qui utilise des couches de technologie d’IA pour garantir la sécurité et déclencher des interventions autonomes et en temps réel en présence de menaces et d’attaques, et ce, au fur et à mesure qu’elles se produisent à l’échelle de l’entreprise. Cela représente un revirement de taille en matière de cybersécurité, car l’IA détecte les problèmes et déclenche des actions correctives et des interventions dans la totalité de l’environnement.

Les opérations autonomes peuvent offrir une très grande évolutivité. Par exemple, des rapports ont indiqué que les équipes informatiques et spécialisées dans le cloud consacrent environ 44 % de leur temps aux tâches routinières pour s’assurer que tout fonctionne correctement. C’est un potentiel remarquable qui va se dégager du temps supplémentaire dont vont bénéficier les informaticiens. Imaginons toutes les innovations possibles avec ce temps désormais disponible.

Les opérations autonomes vont permettre d’optimiser la rapidité, l’agilité, l’échelle et la sécurité dans le domaine informatique, et l’impact résultant sera considérable.

Source : www.zdnet.fr

➡️ Accéder à CHAT GPT 4 en cliquant dessus

Veuillez vous connecter pour laisser un commentaire.