ChatGPT génère un faux article scientifique… plutôt convaincant

Le texte produit par l’intelligence artificielle contenait 1992 mots et 17 citations. Quelle est la qualité du résultat final?






Par Johanna Amselem


L'ensemble du processus de creation d'article a pris environ une heure, sans aucune formation particuliere de l'utilisateur humain.
L’ensemble du processus de création d’article a pris environ une heure, sans aucune formation particulière de l’utilisateur humain.
© Martin ROCHE / OUEST-FRANCE / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

LIntelligence artificielle est omniprésente, la boîte de Pandore a été ouverte. Dans le domaine médical, elle peut être d’une grande aide pour les praticiens. Par exemple, une récente étude a révélé comment elle permet de prédire les risques de propagation d’un cancer du sein agressif. Une autre avancée consiste en l’utilisation d’un modèle d’intelligence artificielle en complément de l’échocardiographie, ce qui permet un meilleur diagnostic des cardiopathies valvulaires.

Des reportages, des œuvres d’art, des recettes, etc. De nombreux contenus ont déjà été créés grâce à ChatGPT. Le Journal of Medical Internet Research a publié une étude récente montrant qu’il est également possible de créer de toutes pièces des articles scientifiques frauduleux qui ressemblent beaucoup à des articles authentiques.

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En République tchèque, le docteur Martin Májovský et ses collègues ont étudié les capacités de l’intelligence artificielle à créer des articles médicaux de haute qualité dans le domaine de la neurochirurgie. Tout au long de la rédaction, les questions ont été affinées pour améliorer la qualité du résultat. “L’article généré par l’IA comprenait des sections standard telles que l’introduction, le matériel et les méthodes, les résultats et la discussion, ainsi qu’une fiche technique. Il contenait 1992 mots et 17 citations, et tout le processus de création d’article a duré environ une heure, sans aucune formation spécifique de l’utilisateur humain”, indique l’étude.

Des inexactitudes et des erreurs sémantiques

Bien que l’article semble convaincant à première vue, certaines faiblesses sont apparues lors d’un examen plus approfondi du texte. En effet, des experts ont souligné la présence de certaines inexactitudes sémantiques et d’erreurs dans les références (informations incorrectes ou manquantes). “Certaines préoccupations et erreurs spécifiques ont été identifiées dans l’article généré, notamment dans les références. L’étude met en évidence le potentiel des modèles de langage d’IA actuels pour générer entièrement de faux articles scientifiques. Bien que les articles semblent sophistiqués et apparemment sans défaut, les lecteurs experts peuvent identifier des inexactitudes et des erreurs sémantiques lors d’une inspection plus approfondie”, précisent les auteurs.

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Par conséquent, les chercheurs soulignent l’importance d’une vigilance accrue et de meilleures méthodes de détection pour lutter contre l’utilisation potentiellement abusive de l’intelligence artificielle dans la recherche scientifique. Il est donc nécessaire de combiner les connaissances et les performances de l’intelligence artificielle. “Dans le même temps, il est important de reconnaître les avantages potentiels de l’utilisation de modèles de langage d’IA dans la rédaction et la recherche scientifique authentique, comme la préparation de manuscrits et l’édition linguistique”, concluent les auteurs.


Source : lepoint.fr

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Threads surpasse ChatGPT et devient l’application à la croissance la plus rapide

Threads bat ChatGPT et devient l'application à la croissance la plus rapide

L’application Threads a établi un nouveau record en devenant l’application à la croissance la plus rapide, avec plus de 100 millions d’utilisateurs en moins d’une semaine. Elle a ainsi dépassé ChatGPT, le détenteur précédent du record. Bien que ChatGPT ne soit pas exactement une application, il avait gagné 100 millions d’utilisateurs en seulement deux mois. Avant cela, TikTok détenait le record en atteignant les 100 millions d’utilisateurs en neuf mois.

Threads a été lancé le 5 juillet pour iOS et Android. Les utilisateurs peuvent s’inscrire en utilisant leurs identifiants Instagram, permettant ainsi aux 1,6 milliard d’utilisateurs actuels de cette plateforme de partager plus facilement leurs photos avec Threads. Cependant, Threads est une application distincte d’Instagram, que les utilisateurs doivent télécharger et activer pour l’utiliser.

Jusqu’à présent, Threads est la première véritable alternative à Twitter à connaître un succès important. Cependant, il est important de noter que le nombre d’utilisateurs inscrits ne correspond pas nécessairement au nombre d’utilisateurs actifs.

Le problème de l’exploitation des données personnelles dans l’UE

Selon Mark Weinstein, expert en médias sociaux et en protection de la vie privée, Threads pourrait être la première alternative à Twitter à réussir grâce à son intégration avec Instagram et ses milliards d’utilisateurs. Cela permet à Threads de collecter une grande quantité de données sur ses utilisateurs et de les vendre aux annonceurs. Cependant, cela pose problème en France et en Europe, car Threads n’est pas encore disponible dans l’Union européenne, malgré son impressionnant nombre d’utilisateurs en une semaine. Il est à noter que ce nombre n’inclut pas les utilisateurs potentiels de l’UE.

Meta prévoit de lancer Threads dans l’UE à l’avenir, mais il se pourrait que l’utilisation des données personnelles ne soit pas le seul obstacle. Les lois antitrust de l’UE pourraient également être à l’origine de ce retard.

Selon Weinstein, comme les autres produits de Meta tels que Facebook et Instagram, Threads générera des revenus en collectant les données des utilisateurs et en appliquant un modèle de surveillance capitaliste. Selon les détails de confidentialité d’Apple, Threads collectera une multitude de données utilisateur, y compris les emplacements, les contacts, les achats, l’historique de navigation, l’historique de recherche, les informations financières, les informations de santé et de remise en forme, et bien plus encore.

Source : “ZDNet.com”

Source : www.zdnet.fr

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ChatGPT révèle une stratégie gagnante pour le trading de cryptomonnaies

OpenAI a développé ChatGPT, un modèle de langage exceptionnel qui peut produire du texte en réponse à des instructions spécifiques. Cette IA est conçue pour fournir des informations précises et pertinentes sur divers sujets, y compris les investissements dans les cryptomonnaies. ChatGPT est un outil pratique qui répond aux questions des utilisateurs et les guide vers des réponses claires et concises.

Nous avons demandé à ChatGPT de nous révéler une stratégie gagnante pour investir dans les cryptomonnaies :

“Imaginez que vous disposez d’une somme d’argent que vous êtes prêt à investir dans les cryptomonnaies. Décrivez comment vous aborderiez cet investissement de manière stratégique. Quelles cryptomonnaies choisiriez-vous et pourquoi ? Quels facteurs prendriez-vous en compte dans vos décisions d’investissement ? Comment géreriez-vous les risques associés à ce type d’investissement ?”

La stratégie idéale pour investir dans les cryptomonnaies selon ChatGPT

Voici sa réponse :

Il est important de noter que les cryptomonnaies sont des actifs hautement spéculatifs et risqués. Ce type d’investissement ne devrait pas représenter une part disproportionnée de votre portefeuille financier. Avant de commencer, assurez-vous de consulter un conseiller financier pour comprendre pleinement les risques.

Voici une stratégie d’investissement possible :

Recherche et sélection de cryptomonnaies :

Diversifiez votre portefeuille en choisissant plusieurs cryptomonnaies. Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH) sont généralement considérés comme des investissements relativement plus sûrs en raison de leur capitalisation boursière plus importante, de leur adoption croissante et de leur technologie éprouvée. Cependant, gardez à l’esprit que même ces actifs restent très volatils. Vous pourriez également envisager d’autres cryptomonnaies ayant un potentiel de croissance élevé, mais assurez-vous de faire des recherches approfondies pour comprendre leur technologie, leur équipe, leur cas d’utilisation et leur communauté.

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Tenir compte des facteurs clés :

  • Tendances du marché : Les nouvelles et les tendances du marché peuvent avoir un impact significatif sur le prix des cryptomonnaies, telles que la réglementation gouvernementale, l’adoption par les entreprises et les avancées technologiques.
  • Capitalisation boursière : La capitalisation boursière d’une cryptomonnaie peut donner une idée de sa taille et de sa stabilité relative.
  • Volume des échanges : Un volume d’échanges plus élevé peut indiquer une plus grande liquidité, facilitant l’achat et la vente de la cryptomonnaie.
  • Historique des prix : Bien que l’historique des prix ne soit pas un indicateur fiable des performances futures, il peut donner une idée de la volatilité de la cryptomonnaie.

Gestion des risques :

  • Diversification : Comme pour tout investissement, la diversification est essentielle. N’investissez pas tout votre argent dans une seule cryptomonnaie.
  • Position de départ raisonnable : N’investissez que ce que vous êtes prêt à perdre. Les cryptomonnaies sont très volatiles et vous pourriez perdre une partie voire la totalité de votre investissement.
  • Surveillance régulière : Suivez régulièrement vos investissements et l’évolution du marché des cryptomonnaies. Les prix peuvent fluctuer rapidement, il est donc important de rester informé.
  • Sécurité : Assurez-vous de conserver vos cryptomonnaies dans un portefeuille sécurisé. Les échanges de cryptomonnaies ont déjà été victimes de piratages, il est donc essentiel de prendre des mesures de protection de vos actifs.

Planification à long terme :

Pensez à votre stratégie d’investissement sur le long terme. Alors que certains investisseurs cherchent à réaliser des profits rapides en exploitant la volatilité des prix, une approche plus prudente et à long terme peut être plus bénéfique pour la plupart des investisseurs.

Enfin, assurez-vous de rester informé et d’apprendre continuellement. Le monde des cryptomonnaies évolue rapidement, il est donc important de rester à jour avec les dernières nouvelles et les dernières technologies.

Source : surf-finance.com

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Examens de fin d’année : une centaine d’étudiants de la même promo utilise ChatGPT, l’enseignante refuse de corriger les copies

L’utilisation de l’outil d’intelligence artificielle ChatGPT lors des examens de fin d’année à l’IUT Charlemagne de Nancy a soulevé une polémique. En effet, environ cent étudiants en licence professionnelle de technique de commercialisation ont utilisé cet outil pour réaliser un dossier qui comptait comme une des notes du semestre, selon les informations du Parisien.

La professeure en charge de la matière a découvert que de nombreux étudiants avaient massivement utilisé ChatGPT. En conséquence, avec le soutien de la direction, elle a décidé de ne pas corriger les copies et d’annuler les notes.

Il n’est pas précisé si les étudiants devront repasser l’épreuve ou réaliser un autre dossier. En tout cas, il est certain que l’établissement souhaite encadrer l’utilisation de ChatGPT à l’avenir.

Source : lindependant.fr

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VIDEO. Regardez le premier reportage télé réalisé par ChatGPT

Des collaborations entre l’intelligence artificielle et le journalisme fleurissent depuis des mois. ChatGPT, un puissant modèle linguistique développé par OpenAI, peut aussi être plus qu’un simple générateur de texte. Pour tester ses limites, France 3 l’a mis au défi de réaliser un reportage télévisé.

Vous trouvez le reportage en haut de cet article “étrange” ? On vous explique tout ! Selon la société OpenAI, ChatGPT porte la promesse d’une façon de travailler plus simple et efficace. En quelques indications, ce générateur de texte rédige n’importe quoi sur commande.

ChatGPT se présente comme un réseau de “neurones” artificiels, un système lointainement inspiré du fonctionnement des neurones biologiques, capable d’un apprentissage limité à condition d’être “nourri” d’un corpus de textes. Plus gros est le corpus, plus le modèle de langage sera diversifié et capable de simuler l’intelligence.

En l’occurrence, ChatGPT a été entraîné avec de très grandes quantités de textes (plus de 3 milliards de pages) issus d’Internet. Et lorsqu’on lui fait une demande, le modèle de langage ne fait “que” régurgiter la chaîne de mot la plus probable en fonction du contexte.

Il faut bien comprendre aujourd’hui que l’IA faible ne fait que répliquer. Si on a des tas de diagnostics fait par des médecins généralistes, par exemple, “j’ai le nez bouché”, “j’ai mal à la gorge”, etc., ChatGPT fera une préconisation statistique moyenne, qui va correspondre à des préconisations faites par des médecins.

Frédéric Ros, Chercheur en IA au Lab’O d’Orléans

Mais l’intelligence artificielle est-elle déjà au top ? Serions-nous déjà tous remplaçables ? Votre journal télévisé sera-t-il bientôt réalisé par ChatGPT ? Pour se faire une idée, et pour la première fois à la télévision, nous avons demandé à ChatGPT de réaliser entièrement un reportage.

Dans cet article, vous allez découvrir chaque étape de la construction d’un reportage télé, mais entièrement choisi par l’IA. Nous serons que les mains exécutantes. Première étape : construire les séquences et trouver des intervenants pertinents pour répondre à un sujet donné.




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Faut-il avoir peur de ChatGPT ? G. Kevorkian / M. Ptak / B. Bouaoune / L. Vaury



©G. Kevorkian / M. Ptak / B. Bouaoune / L. Vaury / France télévisions

Un reportage à France Télévisions est un travail d’équipe entre plusieurs métiers. Le journaliste reporter pense à la construction du sujet en amont, trouve les intervenants et pose les questions. Sur le terrain, il est accompagné d’un(e) journaliste reporter d’images (JRI) qui tourne les images. Cependant même pour le plan de tournage, ChatGPT à son mot à dire, en prenant en compte les lieux et les métiers des intervenants.

Nous suivons à la lettre ses indications. Mais pour quel résultat ? Après avoir tourné une vingtaine de minutes d’images, le constat est sévère. Nous ne sommes pas impressionnés : des images peu variées, des plans fixes beaucoup trop long. Faut-il en tirer une conclusion définitive ? Loin de là.

D’après un rapport récent de la banque américaine d’investissement Goldmans Sachs, “environs deux tiers des emplois actuels sont exposés à certains degrés d’automatisation […] l’IA pourrait remplacer l’équivalent de 300 millions d’emplois à temps plein“. Pourtant cette technologie n’effraie pas tout le monde. Une rencontre à voir dans l’épisode 2 de la série.




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ChatGPT : le nouveau journalisme ?



©G. Kevorkian / M. Ptak / B. Bouaoune / L. Vaury / France télévisions

Le 14 juin, au Parlement européen, les eurodéputés ont voté une série de mesures pour limiter les risques liés à l’intelligence artificielle. L’objectif est d’établir des règles et une éthique conforme aux valeurs européennes. Concernant ChatGPT, l’entreprise américaine doit s’adapter à la législation européenne notamment en matière de droit d’auteur.

Cette législation ne rentrera pas en vigueur avant 2026. D’ici là, l’agent conversationnel qu’est ChatGPT peut utiliser des données même protégées. Une thématique que nous développons dans l’épisode 3 de notre série, où nous sommes passés au montage de notre reportage assisté par l’IA.




durée de la vidéo : 00h03mn30s

Quel journalisme avec l’IA ? Épisode 2 : le tournage



©G. Kevorkian / M. Ptak / B. Bouaoune / L. Vaury / France télévisions

Depuis le début de cette série, ChatGPT conçoit chaque étape de fabrication d’un reportage. Après avoir proposé les interlocuteurs, les questions, le plan de tournage des images et le plan de montage. Nous avons demandé à l’IA d’écrire le commentaire journalistique, la “voix off” que vous entendez à la télévision. Dans le dernier reportage de cette série, nous faisons un visionnage critique, pour savoir si oui ou non, le sujet peut être diffusé.




durée de la vidéo : 00h03mn32s

Quel journalisme avec ChatGPT ? Épisode 4 : le jugement G. Kevorkian / M. Ptak / B. Bouaoune / L. Vaury / J.-L. Cesco France télévisions



©France télévisions

Sur la forme ça a le goût, la saveur d’un vrai reportage. Avec mon œil critique de journaliste et de rédacteur en chef, j’ai vu des approximations, des erreurs, des choses surprenantes. Mais si t’es pas vigilant…

Antoine Denéchère, Rédacteur en chef adjoint à France 3 Centre-Val-de-Loire

Une chose est sure l’IA va continuer à se développer. Mais comment trouver du sens si les résultats sont obtenus sans effort ? Tous les secteurs seront concernés par l’utilisation importante de l’intelligence artificielle, comme l’emploi, la santé ou encore l’éducation.

Actuellement les géants de la tech sont dans une course effrennée à l’innovation en la matière. Trop vite ? Une chose est sûre, nos sociétés ont besoin de temps pour s’adapter au bouleversement provoqué par l’IA.

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

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Harvard, la meilleure université du monde, prévoit d’utiliser une IA basée sur ChatGPT pour enseigner l’informatique

News JVTech Harvard, la meilleure université du monde, prévoit d’utiliser une IA basée sur ChatGPT pour enseigner l’informatique

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ChatGPT : l’Éducation nationale prépare l’intégration de l’IA en classe

“J’ai vécu une expérience intéressante avec une élève qui a généré un message d’excuse via ChatGPT pour le retour d’un livre, raconte une enseignante documentaliste. Elle s’y est reprise à trois fois. Le premier essai était très ampoulé, alors elle a demandé à ChatGPT de l’alléger, précisant qu’elle est en seconde. C’était touchant parce que pour le troisième essai, elle a écrit : ‘encore moins, car je suis quand même du 93.’”*

Environ 300 enseignants se sont réunis à Paris et dans d’autres villes de France pour assister à une journée de formation sur le thème “Les IA, quelles assistances pour les pédagogues et la pédagogie ?”

L’IA à l’école suscite des inquiétudes quant à l’aggravation des inégalités, au renforcement de la disparité entre les bons et les mauvais élèves, à un changement dans les méthodes de travail et à la diminution de l’importance des devoirs à la maison. Il est également important de réfléchir à l’utilisation du temps gagné grâce à l’IA, à l’évaluation et aux programmes scolaires. Ces sujets ont été abordés lors de différentes tables rondes animées par le réseau Canopé.

Besoin de sensibilisation

En 1995, certains opposants à l’intelligence artificielle ont exprimé leur mécontentement face à la montée en puissance de Windows de Microsoft. Depuis lors, les mentalités ont évolué et les enseignants ont passé d’une certaine panique à une volonté d’adaptation face à l’IA, souligne Franck Bodin, directeur de l’atelier Canopé 93.

ChatGPT : comment l’Éducation nationale prépare la démocratisation de l’IA en classe

“Si ce n’est pas abordé à l’école, qui le fera ?, interroge Axel Jean, chef du bureau du soutien à l’innovation numérique et à la recherche appliquée, lors de la première table ronde. S’il y a une révolution industrielle, on ne le saura qu’après. On ne sera pas remplacé par des IA, mais par des gens qui savent se servir des IA.” Bastien Masse, directeur général de Class’Code, estime qu’il est maintenant nécessaire de réfléchir à l’utilisation du temps économisé grâce à l’IA.

Certains professeurs ont déjà mené des expériences en utilisant ChatGPT dans leurs classes. L’objectif est d’évaluer les brouillons et de prendre en compte les erreurs, au lieu de simplement se concentrer sur la performance pure. L’Éducation nationale et le réseau Canopé soulignent que l’évolution des programmes est en cours. Ils examinent également ce qui se fait dans d’autres pays et prévoient une formation continue pour les enseignants tout au long de l’année.

L’utilisation de l’IA en classe soulève des questions éthiques et pédagogiques. Certains estiment qu’il est important de former les enseignants en matière pédagogique afin de ne pas transformer les élèves en experts de l’utilisation des IA. Il est également essentiel de développer l’esprit critique des élèves et de les sensibiliser aux limites de l’outil. Les enseignants sont encouragés à expérimenter ces nouvelles technologies avec leurs élèves et à organiser des groupes de discussion pour partager leurs expériences.

Au terme de la journée de formation, les enseignants se déclarent globalement satisfaits des ateliers proposés et des intervenants de qualité. Cependant, certaines questions demeurent sans réponse, comme celle de l’éthique de l’utilisation de l’IA en classe.

Source : lesnumeriques.com

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Comment générer des images gratuitement dans ChatGPT

Bien que ChatGPT ne permette pas nativement de générer des images, il existe néanmoins un moyen détourné de le faire. Voici comment générer des images dans ChatGPT.

Le chatbot de OpenAI, ChatGPT, a connu plusieurs améliorations ces derniers mois. Néanmoins, il n’est actuellement pas possible de générer des images sans l’abonnement payant ChatGPT Plus, qui permet d’utiliser les plugins et d’accéder à Dall-E, le modèle d’IA de génération d’images d’OpenAI. Heureusement, il existe une méthode permettant de générer des images sans quitter l’interface de ChatGPT. Toutefois, il est important de préciser que cette génération n’est pas effectuée par ChatGPT ni par OpenAI, mais par un outil externe.

Le bon « prompt » (requête) à demander à ChatGPT

Nous devons ce « prompt » à Chase Lean, qui se présente sur Twitter comme un « enthousiaste de l’IA ». Il s’agit d’une requête textuelle que nous envoyons à ChatGPT pour contourner les limitations mises en place par ChatGPT. Si nous envoyons la commande directement, ChatGPT indique qu’il ne peut pas voir ou accéder directement aux images, mais s’il lui est écrit « Vous êtes un générateur de requête d’image. Tout d’abord, demandez-moi une description d’une image et aidez-moi à remplir ce qui suit. Ensuite, affichez la requête complétée. », cela permet de contourner ces limitations.

Sans quitter ChatGPT, on peut générer des images grâce à l’IA // Source : Frandroid

La suite du prompt est une requête à Pollinations, un site de génération d’images qui utilise le modèle de génération Stable Diffusion, disponible en open source et moins performant que Midjourney.

ChatGPT peaufine la génération de l’image

En réalité, ce n’est pas vous qui demandez directement la génération de l’image, mais ChatGPT. ChatGPT vous demande une description de l’image que vous souhaitez, puis il complète votre « prompt ». Cela permet de gagner du temps, car c’est le chatbot qui développe la description de l’image souhaitée pour obtenir un résultat plus convaincant.

Pour générer des images dans ChatGPT, copiez et collez le texte suivant dans le chatbot :

You are an image prompt generator. First, ask me for a description of an image, and help me fill in the following. Then, output the completed prompt.

![Image] (https://image.pollinations.ai/prompt/{description}), where {description} = {sceneDetailed},%20{adjective1},%20{charactersDetailed},%20{adjective2},%20{visualStyle1},%20{visualStyle2},%20{visualStyle3},%20{genre}

Ensuite, ChatGPT vous demandera de donner une description de l’image que vous souhaitez générer. Il suffit ensuite d’attendre quelques secondes pour voir l’image s’afficher. Juste en dessous, vous pouvez voir la requête générée par ChatGPT. Il est intéressant de noter que l’outil détaille les personnages que vous souhaitez inclure, qualifie les actions qui se déroulent, donne le ton du style d’image, ajoute des ambiances, etc.

Il faut reconnaître que parfois, Pollination est complètement à côté de la plaque // Source : Frandroid

Il est important de noter que Chase Lean recommande d’utiliser GPT-3.5 plutôt que GPT-4 (pour les abonnés à ChatGPT Plus), car cela peut ne pas fonctionner avec la dernière version du modèle de langage. De plus, il est possible que le chatbot vous demande des précisions sur le style, les adjectifs, etc. Si vous ne souhaitez pas le faire, vous pouvez simplement lui demander : « Peux-tu le remplir pour moi ? »


Envie de rejoindre une communauté de passionnés ? Notre Discord vous accueille, c’est un lieu d’entraide et de passion autour de la tech.



Source : www.frandroid.com

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Les 10 questions les plus fréquemment posées à Google et ChatGPT

  • Une étude amusante a révélé les dix questions philosophiques les plus posées à Google.
  • Certaines de ces questions sont particulièrement surprenantes.
  • Pour approfondir le sujet, nous avons interrogé ChatGPT à ce propos.

Google fait partie intégrante de notre quotidien et nous le considérons comme un outil indispensable. En plus des questions pratiques et médicales, il nous arrive parfois de poser des questions existentielles à cette plateforme.

La société Digital Third Coast a mené une enquête sur ce sujet. Pour mieux comprendre, les experts ont analysé 8 647 termes de recherche Google contenant des questions sur la vie, effectuées aux États-Unis. Ils ont complété leur analyse en menant un sondage auprès de 800 participants.

Une conclusion majeure en ressort : 55 % des répondants admettent poser au moins dix questions par jour à Google, ce qui montre à quel point celui-ci est indispensable. Voici les dix questions existentielles les plus posées au moteur de recherche :

  1. Pourquoi le ciel est-il bleu ?
  2. Quelle est la signification des rêves ?
  3. Quel est le sens de la vie ?
  4. Pourquoi suis-je si fatigué ?
  5. Qui suis-je ?
  6. Qu’est-ce que l’amour ?
  7. Est-ce que le hotdog est un sandwich ?
  8. Qu’est-ce qui est apparu en premier, le poulet ou l’œuf ?
  9. Que devrais-je faire ?
  10. Est-ce que les animaux ont une âme ?

Les internautes ont donné différentes raisons pour lesquelles ils posent de telles questions à Google. Beaucoup expliquent qu’ils s’ennuient, d’autres affirment ne pas se sentir à l’aise de poser ces questions à un être humain et espèrent obtenir des réponses impartiales de la machine. Enfin, certains posent des questions à Google simplement pour se sentir moins seuls.

Et sur ChatGPT ?

Pour approfondir cette expérience, nous avons également interrogé ChatGPT sur les questions posées par les internautes. Il est important de prendre ses réponses avec précaution, car le top 10 varie au fil du temps. Néanmoins, voici les questions les plus fréquemment posées selon ChatGPT :

  1. Quel est le sens de la vie ?
  2. Qu’est-ce que l’amour ?
  3. Quelle est la meilleure façon de perdre du poids ?
  4. Comment puis-je devenir riche ?
  5. Quelles sont les prévisions météorologiques pour demain ?
  6. Quel est le dernier film sorti au cinéma ?
  7. Comment puis-je apprendre à programmer ?
  8. Quel est le meilleur régime alimentaire pour rester en bonne santé ?
  9. Quelles sont les règles du jeu d’échecs ?
  10. Comment puis-je résoudre un Rubik’s Cube ?
Youtube

Source : presse-citron.net

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La SoftBank a dépensé 140 milliards de dollars dans l’IA mais a manqué ChatGPT

La SoftBank, via son fonds d’investissement Vision Fund, a investi massivement dans le domaine de l’intelligence artificielle, dépensant 140 milliards de dollars dans plus de 400 startups en sept ans. Cependant, l’entreprise a raté l’opportunité de ChatGPT et le tournant de l’IA générative.

Lors de sa réunion annuelle en juin dernier, le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, a admis avoir commis de nombreuses erreurs et avoir ressenti de la honte. Malgré cela, il ne se décourage pas et promet de continuer à miser sur l’intelligence artificielle à l’avenir.

Erreurs et bonne pioche

Masayoshi Son ne se laisse pas abattre et affirme que SoftBank réussira à se relancer dans le domaine de l’IA. Il mentionne notamment la société Arm, fabricant de puces, qui a été rachetée pour 32 milliards de dollars en 2016 et qui est maintenant valorisée le double.

Même si SoftBank n’a investi que dans une seule des 26 startups d’IA générative évaluées à plus d’un milliard de dollars, le PDG souligne que 90% des entreprises du portefeuille de son Vision Fund utilisent déjà l’IA, bien que ce ne soit pas de l’IA générative mais des systèmes de recommandations basés sur le comportement passé.

Il reste à voir si ces choix seront payants à long terme. Pendant ce temps, d’autres sociétés de capital-risque continuent d’investir massivement dans les startups d’IA génératives les plus prometteuses. Certains analystes s’inquiètent d’une éventuelle bulle spéculative, similaire à celle des débuts d’Internet au début des années 2000.