Les utilisateurs italiens de ChatGPT peuvent à nouveau accéder au service après sa suspension par la Garante per la protezione dei dati personali en mars dernier. OpenAI a apporté des modifications à sa plateforme pour se conformer aux exigences du régulateur. La Cnil italienne avait souligné plusieurs manquements au RGPD de l’IA générative d’OpenAI, notamment le manque d’information des utilisateurs et l’absence de base légale justifiant la collecte et le stockage massifs de données personnelles.

OpenAI a apporté plusieurs changements à son offre pour se conformer au RGPD, tels que la publication d’une description des données personnelles traitées dans le cadre de l’entraînement de ses modèles d’IA, un formulaire pour les utilisateurs européens pour s’opposer au traitement de leurs données personnelles, et un bouton sur la page d’accueil pour permettre aux utilisateurs italiens de confirmer leur âge.

La Garante a reconnu les efforts d’OpenAI pour se conformer à la loi et espère que l’entreprise poursuivra ses efforts. Cependant, le mécanisme de vérification d’âge devra être revu pour être plus solide et efficace. Cette situation en Italie devrait servir d’exemple pour d’autres pays, tels que la France où la Cnil a été saisie et en Europe où le Parlement européen et la Commission européenne travaillent sur l’IA Act. Le CEPD a également lancé un groupe de travail sur ChatGPT pour harmoniser les réponses des Etats-membres.

Source : www.lemondeinformatique.fr

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Des « suremployés » utilisent des outils d’intelligence artificielle (IA) tels que ChatGPT pour occuper secrètement plusieurs emplois à temps plein. Cette tendance a commencé à décoller au cours de la période du COVID-19 lorsque de plus en plus de personnes ont commencé à travailler à domicile. L’IA générative est capable de produire du contenu tel que des essais, des blogs, des poèmes, du code informatique, des sites Web, des œuvres d’art, et même de la musique qui, dans certains cas, est impossible à distinguer du travail humain. Selon Goldman Sachs, l’IA générative pourrait remplacer l’équivalent de 300 millions d’emplois à temps plein dans le monde, entraînant des « perturbations importantes » pour le marché du travail. Bien que l’IA puisse remplacer une proportion importante des tâches de travail, elle pourrait également conduire à de nouveaux emplois et à un boom de la productivité. Les mathématiciens, les écrivains, les auteurs, les spécialistes des relations publiques, les journalistes, les analystes de nouvelles, les interprètes, les comptables et les concepteurs de sites Web font partie des professions les plus exposées, ont constaté les chercheurs d’OpenAI. Les chercheurs ont également énuméré 34 professions qui ne présentent aucun risque d’être remplacées par l’IA, notamment les tailleurs de pierre, les serveurs, les maçons, les abatteurs, les peintres et les cuisiniers.

Source : gnatepe.com

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