Meta prévoit de lancer son ChatGPT d’ici fin 2023 avec des visées publicitaires.



Meta prévoit de lancer son alternative à ChatGPT d’ici la fin de l’année. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de se servir de l’IA pour la publicité, qui représente toujours l’essentiel des revenus de l’entreprise, et le métavers. Le directeur technique de Meta, Andrew Bosworth, s’est opposé aux chercheurs et dirigeants de la tech, dont Elon Musk, qui ont proposé un moratoire sur le développement de l’IA. Au contraire, Meta prévoit de commercialiser son IA générative avant le mois de décembre 2023.

Pour commercialiser et développer cette IA générative, Meta a créé une organisation exclusivement centrée sur l’IA, dont l’objectif est de concevoir des outils « créatifs et expressifs » destinés à ses plateformes. Cette équipe devrait dévoiler ses produits avant la fin de l’année. La stratégie d’IA générative de Meta pourrait jouer un rôle majeur dans le domaine de la publicité en ligne, qui représente 97,5 % des revenus totaux de l’entreprise.

Grâce à l’IA générative, Meta espère améliorer l’efficacité des annonces publicitaires. L’IA peut générer une vaste gamme d’images pour toucher des publics différents. Par conséquent, au lieu de miser sur une photo unique, l’annonceur pourrait générer une kyrielle de visuels sans augmenter les coûts. Cela peut permettre de gagner beaucoup de temps et d’argent.

Meta a également l’intention d’utiliser l’IA pour donner vie au métavers. Le groupe de Mark Zuckerberg ambitionne de fournir un espace numérique en réalité virtuelle ou augmentée à partir de simples descriptions. Nvidia a également développé une IA capable de peupler les mondes virtuels avec des objets 3D et des personnages en quelques secondes en s’appuyant sur la puissance de calcul d’un simple GPU. Malgré les retours des utilisateurs et les critiques des actionnaires, Meta n’a pas abandonné son rêve de métavers et espère bien se servir de l’IA pour concrétiser ses ambitions antérieures.

Meta considère que l’IA est un domaine dans lequel l’entreprise excelle depuis plus d’une décennie et dispose même de l’un des principaux instituts de recherche au monde. Meta estime que l’IA générative est susceptible de changer le domaine de la publicité en ligne, qui est le cœur de métier de l’entreprise, ainsi que le métavers. Pourtant, la société doit faire face à des critiques et à des sceptiques quant à l’impact de l’IA sur la prise de décision et la sécurité. En fin de compte, il reste à voir si l’IA sera la clé qui permettra au métavers de décoller.

Source : www.01net.com

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L’horloge ChatGPT rend visible le principal défi des IA génératives



Titre : Une horloge qui utilise des poèmes générés par ChatGPT pour indiquer l’heure crée le buzz sur les réseaux sociaux

Le designer Matt Webb a récemment dévoilé l’AI Clock, une horloge qui utilise les poèmes générés par ChatGPT, l’IA générative d’OpenAI, pour indiquer l’heure à travers une courte rime de deux lignes. Les poèmes sont générés automatiquement par le modèle de langage GPT-3. Pour mettre au point l’accessoire, Matt Webb s’est servi d’un écran simple écran e-ink et d’un Raspberry Pi, le célèbre mini-ordinateur à prix réduit.

Titre : Webb envisage de commercialiser deux versions de l’AI Clock

Le designer a reçu de nombreux messages d’internautes désireux d’acheter sa création. Il envisage donc de commercialiser deux versions de l’AI Clock. La première version sera assemblée et prête à être branchée, destinée au grand public. La seconde version sera un kit d’assemblage de l’horloge réservé aux bricoleurs et aux utilisateurs les plus débrouillards. Cette version contiendra toutes les pièces, des instructions et tout le code nécessaire au fonctionnement de l’appareil.

Titre : Coût de l’AI Clock

Le coût du prototype de l’AI Clock s’avère être de 1,80 dollar par jour, ce qui correspond au prix des requêtes continues envoyées par le biais de l’API de ChatGPT. Pour résoudre ce problème de coût, Matt Webb a décidé de passer par un service de Cloud partagé qui sera gratuit, car il partage le coût entre tout le monde. Il a aussi prévu de lancer un abonnement payant qui permet de personnaliser les poèmes générés par ChatGPT.

Titre : Les dérives des intelligences artificielles génératives

Selon Matt Webb, l’AI Clock souffre d’un défaut majeur : il arrive parfois que l’accessoire n’affiche pas la bonne heure. Toutes les quinze minutes à peu près, l’horloge prend des libertés avec l’heure pour les besoins de son poème. Ce défaut est commun à tous les chatbots animés par un modèle linguistique, de ChatGPT à Prometheus, l’IA de Microsoft Bing, en passant par Bard, le robot conversationnel de Google. Pour éviter les élans de créativité intempestifs, et les prises de liberté, Microsoft a choisi de brider Prometheus, et l’utilisateur dispose désormais de la possibilité d’ajuster la fibre créative du chatbot, en fonction des besoins du moment, par le biais de l’interface.

Titre : Les ambitions commerciales de Webb

Matt Webb a déjà résolu le problème du coût. Maintenant, il travaille à améliorer les rimes générées par ChatGPT et à corriger les erreurs de l’horloge en ajustant la programmation et la requête de départ. En attendant, il trouve plutôt amusantes les défaillances de l’horloge. Il envisage également de créer d’autres gadgets numériques basés sur l’IA et de mettre ses connaissances et ses compétences au service de projets innovants.

Source : 01net.com

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Chatgpt fait face à des allégations déposées auprès de la Cnil – une première pour l’entreprise



Deux plaintes ont été déposées en France contre ChatGPT, un robot conversationnel utilisant l’intelligence artificielle générative. La première plainte a été déposée par Zoé Villain, présidente de l’association Janus International, qui a constaté une absence de conditions générales d’utilisation et de politique de confidentialité sur le site d’OpenAI, l’entreprise à l’origine du logiciel. Elle demande à la Cnil de l’aider à exercer son droit d’accès à ses informations personnelles collectées par OpenAI. La deuxième plainte est celle de David Libeau, développeur investi dans la protection des données personnelles. Il a constaté que l’algorithme avait inventé certains faits le concernant. Selon lui, cela contrevient à l’article 5 du Règlement européen sur les données personnelles (RGPD) qui exige que les informations sur des personnes soient exactes et que tout traitement de données soit loyal.

L’intelligence artificielle générative utilisée par ChatGPT a été entraînée sur de gigantesques corpus de textes glanés sur internet. Cette technologie a également été utilisée pour générer des réponses, mais cela a suscité des problèmes quant à la sécurité des données personnelles. L’Italie est devenue le premier pays à bloquer provisoirement ChatGPT, en raison notamment de craintes sur la sécurité des données, l’absence d’une note d’information aux utilisateurs et l’absence de filtre pour vérifier l’âge des utilisateurs. D’autres autorités européennes, dont celles de la France, de l’Irlande et de l’Allemagne, se sont depuis rapprochées pour établir une position commune sur ChatGPT.

Les plaintes se sont également poursuivies concernant les artistes et les photographes de presse qui souhaitent pouvoir accepter ou refuser que leurs œuvres soient utilisées pour l’entraînement d’un modèle. Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a ouvert une enquête sur OpenAI à propos des informations à caractère personnel.

ChatGPT continue d’être visé par diverses procédures dans plusieurs pays. L’utilisation de robots conversationnels soulève des inquiétudes relatives à la protection de la vie privée, de la sécurité des données et de l’éthique. Les plaignants souhaitent une technologie éthique qui prend en compte les droits des individus et la réglementation en matière de données personnelles.

Source : www.nouvelobs.com

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